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    Ne laissez plus jamais qui que ce soit ou quoi que ce soit vous faire croire que vous êtes moins que formidable

    Par Guilaine Lipski

    Ne laissez plus jamais qui que ce soit ou quoi que ce soit vous faire croire que vous êtes moins que formidable !

    ……Je m’aime parce que j’ai eu le courage de revenir vivre dans ce foutoir sacré : La terre.

    Je m’aime parce que j’ai osé revenir sans savoir si j’allais réussir ou pas.

    Je m’aime parce que je n’ai pas eu peur, et surtout si j’ai eu peur, revenir dans l’ignorance bien organisée.

    Je m’aime parce que lorsque j’ai eu peur je me suis dit : Même pas peur, afin de rester debout.

    Je m’aime parce qu’enfant je me suis trouvé(e) complètement démuni(e)) dans mes expériences de manque d’amour, de rejet, d’abandon, de solitude, de trahison, d’injustice.

    Je m’aime parce que une fois devenu(e) grande j’ai continué à en souffrir et beaucoup travaillé pour en sortir !

    Je m’aime parce que j’ai osé explorer le manque d’amour pour moi-même pour servir qui JE SUIS et le collectif.

    Je m’aime pour toutes les vies où je me suis perdu(e) dans l’apparence, le mensonge, le pouvoir et les faux-semblants pour servir l’évolution de mon âme mais dans un total aveuglement.

    Je m’aime pour toutes les fois où je me suis trompé(e) moi-même et les autres.

    Je m’aime pour toutes les situations que j’ai vécues dans un total désarroi.

    Je m’aime parce que parfois ma tête et mon cœur n’avaient plus de réponses et je suis restée debout.

    Je m’aime pour tous les chagrins vécus sans outils pour savoir les dépasser.

    Je m’aime pour tout ce que je n’ai pas su être ou faire, je m’aime surtout pour cela, pour avoir choisi d’oser vivre cela, juste pour apprendre, juste pour comprendre, juste pour grandir.

    Je m’aime d’avoir été très courageux(se) finalement dans toutes mes vies, même celles où j’expérimentais le côté sombre de la Force qui meut TOUT CE QUI EST.

    Vraiment je mérite d’oser m’offrir le meilleur pour me remercier d’avoir vécu ce long périple de hauts et de bas car c’est ce que je croyais MAIS c’était faux car il n’y a jamais eu de bas, juste l’EXPERIENCE .

    C’est vrai, c’était tout un voyage, un long voyage pour revenir à l’amour de moi mais aujourd’hui je m’aime sans conditions et je m’engage à offrir du plaisir à mon cœur, il le mérite vraiment.

    NE LAISSEZ PLUS JAMAIS QUI QUE CE SOIT OU QUOI QUE CE SOIT VOUS FAIRE CROIRE QUE VOUS ÊTES MOINS QUE FOMIDABLE.

    De cœur à cœur

    Guilaine

     

     


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    Les pensées qui inspirent - XII

    Par Bertrand Duhaime

     

    GLANURES DU TEMPS…

       Il y en a qui butinent sur les fleurs des autres et se gavent de leur nectar sans rien offrir en retour ou sans donner d’eux-mêmes parce que, inconscients de la cause de leur pénurie ou de leur peur du manque, ils se maintiennent dans une circulation d’énergie anémique, celle de ceux qui ne connaissent pas la loi de l’échange et du partage, qui se sentent pauvres de l’Amour qu’ils sont, mais qu’ils ne parviennent pas à reconnaître.


    L’Éveilleur de conscience est: il n’est ni riche ni pauvre, ne vit ni de surplus ni de pénurie, bien qu’il ait toujours tout ce dont il a besoin pour mener l’expérience la plus importante que lui assigne le moment présent. Pour celui qui grandit dans la foi et la confiance dans la Vie, la Providence ou l’Approvisionnement universel comble ses besoins au fur et à mesure qu’ils surgissent. L’abondance coule pour lui comme l’air qu’il respire, dont il ne manque jamais.


    L’énergie qui nous entoure a changé au point qu’il reste très peu d’éléments sombres ou opaques autour de nous. Dans ces circonstances, évitons de raviver ce qui a disparu en l’entretenant dans notre mental ou notre psychisme. Partout où nous allons, nous changeons l’énergie ambiante, pour le meilleur ou pour le pire. Alors, sachons dire: «Je Suis Pure Lumière d’Amour divin. Ainsi,, partout où Je Passe, tout devient meilleur parce que J’y Suis passé et que le taux vibratoire s’y est élevé.» C’est ainsi que nous pourrons contribuer à faire fuir l’ombre, à dissoudre les Ténèbres sur notre passage, car la Lumière d’Amour, qui imprègne tout, vainc et transmute tout.


    Vivre dans le cœur n’amène pas à rejeter quoi que ce soit, surtout pas la tête ou l’intellect, les sentiments, les émotions, les réactions viscérales. Le cœur est inclusif, il unit et raffine toutes les expressions puisqu’il est le centre de l’Être. Il est un centre d’accueil pur, probe, juste, inconditionnel et impersonnel qui, parce qu’il ne juge jamais, ne fait ni d’acception ni d’exception. Il permet d’être à tout, même à ce qui ne lui ressemble en rien, bien qu’il finisse par le transmuter et l’illuminer.


    Ne cherchons pas l’Être, soyons! Honorons et exprimons l’Être à chaque instant à travers les expériences de notre incarnation. L’Être n’est pas à redécouvrir, il est déjà là, il ne reste qu’à le reconnaître et à le laisser émerger de soi.


    Au moment de l’Illumination, du Retour à la Lumière originelle, il se produit un grand chaos chez l’être incarné, expurgeant ce qui surgit de ses profondeurs sombres, ce qui annonce l’éclaircissement et la libération des ténèbres résiduelles par l’imprégnation pugnace de la Lumière divine qui les dissout. Ainsi, souvent, à l’aube de l’Illumination, des résistances peuvent s’affirmer puissamment, pour un moment plus ou moins prolongé, ce qui permet, dans l’observation de ses expériences et de ses états immédiats, un face à Face béni, pendant que la conscience débloque, se fait.

    Qui se laisse guider par un philosophe reçoit beaucoup d’idées et de spéculations, il brasse beaucoup d’air, il s’active les méninges, il se farcit le ciboulot de thèses et de théories, qui peuvent n’être que des opinions ou des croyances, sans pourtant évoluer, parce que son évolution ne peut qu’être apparente, le fruit de conceptions valant ce qu’elles valent, selon la qualité de la conscience de l’enseignant. Il se fait une belle tête, mais il ne s’ouvre pas forcément le cœur. À l’inverse, celui qui choisit choisissez un Mage ou un Initié, comme Mentor ou Éveilleur de conscience, reçoit ce qu’il n’a pas, au sens qu’il découvre ce qu’il est, en le trouvant là où il ne pensait pas chercher, en lui. Il ouvre sa conscience et il se forme des certitudes. Il apprend à reconnaître ses facultés et à manier les énergies qui l’imprègnent, le traversent, l’habitent et le supportent et il découvre comment les apprivoiser, jusqu’à cohabiter harmonieusement avec elles, ce qui augmentera autant votre bien-être que votre bonheur. Autrement dit, il se produira en lui une alchimie, une Illumination progressive. Il y a une différence entre se faire décrire une force subtile et apprendre à s’en servir amoureusement pour le bien de l’ensemble, comme un humble Serviteur de Dieu.


    Chacun gagne à se faire suffisamment conscient de sa Réalité et de sa Puissance pour, du coup, bannir toute peur, toute insécurité, tout désœuvrement, toute velléité de démission, toute réaction primo primi, toute forme d’incompréhension, toute incohérence, toute ignorance, toute inconscience. Qui connaît sa Réalité se sait libre, souverain et responsable. Il reconnaît l’Amour, Source de Vie, comme la seule Énergie suprême dont tout le reste n’est qu’un aspect. Surtout, il se sait son propre Créateur, son propre Initiateur et son propre Sauveur.


    Rien n’impose ou n’exige que l’être incarné apprenne, donc qu’il se découvre, dans la douleur ou la souffrance. Alors, celui qui souffre encore et encore gagne à chercher l’erreur et à la chercher au bon endroit!

       Vous appréciez de moins en moins les aléas et les fardeaux de la troisième dimension, ce monde d’illusions. Si tel est votre cas, vous êtes appelé à vous tirer de l’esclavage de ce plan d’apparences et de reflets en vous souvenant que vous en êtes le créateur… et si vous n’acceptez pas ce fait, en vous rappelant au moins que vous l’avez choisi. Et il doit bien y avoir une bonne raison, pas seulement un hasard.


    Plus une situation ne paraît pathétique, chaotique ou tragique, plus elle appelle une solution lumineuse exprimée dans l’Amour, l’empathie, la compréhension. À moins qu’on fasse partie de la conscience obscure, plutôt que de la conscience éclairée.

    Chaque Éveilleur de conscience affronte, tôt ou tard, les attitudes dubitatives, sceptiques, ironiques, sarcastiques, même cyniques ou cruelles, de certains de leurs semblables incarnés, encore endormis ou enténébrés, donc peu soucieux des souffrances qu’ils ont pu traverser. Cela s’explique parce que certains, peu soucieux de l’aspect spirituel de la Vie, parce qu’inspirés de préférence par l’apparente réalité de la vie sur Terre, la science, le matérialisme et la vie mondaine. Ils préfèrent s’adonner à l’hédonisme et à l’épicurisme, ils cherchent d’abord à profiter de tout ce qui passe, de s’accorder une large part des jouissances, du confort et du bien-être de ce plan, sans références à des valeurs supérieures. Ils marchent encore sur une voie obscure et broussailleuse. Mais ils n’y peuvent rien, ils en sont où ils en sont, dans leur évolution. Il suffit de se rappeler que, un jour, soi-même, on est passé par là, ce qui ramène à l’aptitude de les accepter et de les aimer comme ils sont.


    Il n’y a plus de passé. Et l’avenir n’est plus qu’un état d’être, ici et maintenant, dans l’Instant éternel.


    Qu’est-ce qu’un Maître incarné. Il n’est rien d’autre qu’un Initié ou un Sage, un relais terrestre qui, selon les époques successives, s’est transmué en guide, en inspirateur et ne peut plus se présenter que comme un modèle discret qui éclaire la Voie en rayonnant l’Amour et la Vérité. C’est la meilleure manière qu’il peut désormais amener ses semblables, dotés de liberté, à dépasser leurs limites, à assumer leur autonomie, à affirmer leur souveraineté, à exercer leurs responsabilités. Dans le monde contemporain, il mène une existence naturelle ou il incarne une spiritualité vivante, ce qui revient au même, puisque tout divin, donc saint et sacré et qu’il n’y a rien de divisé ou de séparé. Grand amoureux authentique et vrai, il porte l’habit de tout le monde et il se perd dans la foule en attisant constamment en lui sa Flamme intérieure pour rappeler que l’Esprit ou l’Absolu régit toute réalité, toute créature, tout événement. Serviteur du Monde silencieux, il imprègne des meilleures énergies par simple contagion.


    L’Amour est l’énergie de cohésion de la Vie, la Source même de la Vie. Il ne s’agit donc pas de l’expérience de s’éprendre d’un autre, de sentir que son cœur ne veut battre que pour lui, de vouloir se priver ou se sacrifier, d’être tout pour lui. Impersonnel, inconditionnel, gratuit, sans attente ni jugement, l’Amour porte à communier avec chaque être et chaque chose, à les respecter, à les honorer, à les prendre comme ils sont et à leur conserver leur liberté d’accomplir leur propre destin selon le plan de leur âme, sans jamais oublier qu’ils font partie de soi et qu’ils détiennent une part de sacré qui mérite tout son respect.  Dès lors, aimer, ce n’est pas aduler un autre, se perdre en lui, attendre quelque chose de lui, être sous son charme, vibrer d’intenses émotions en sa présence. Cela s’appelle affectionner, soit tenter d’amadouer, d’accaparer, de posséder, de manipuler, de subordonner, d’attacher à soi. Celui qui ne respecte pas la souveraineté et la liberté de l’autre ne l’aime pas. Pas davantage s’il le juge, le vexe, l’attaque, le contre-attaque, le critique, le boude, l’exploite, vit à ses dépens, le mène au doigt et à l’œil, prend des décisions à sa place, parle pour lui, tente de lui ressembler, ne vit que pour lui plaire ou le séduire. Celui qui affectionne ne parvient pas à exprimer d’amour parce qu’il ne s’aime pas, parce qu’il n’accorde pas à l’autre la liberté de voler de ses propres ailes et d’être à sa manière, en tout temps, conformément à son degré de conscience. Vide de lui-même, il tente de se remplir de l’autre.

       Celui qui croit détecter un défaut chez l’autre recourt inconsciemment à la projection, à savoir que, pour y être sensible à cette réflexion extérieure, il doit lui-même le porter encore, sinon, il ne pourrait même pas s’en rendre compte. Comme il y a une différence entre constater une limite chez autrui et l’interpréter comme un défaut ou une carence qui le déprécie dans un jugement intérieur, l’Initié ou le Sage n’affirme pas qu’un être porte un défaut, il souligne plutôt qu’il démontre une incompréhension momentanée. Par exemple, il y a une différence entre décrire quelqu’un comme chiche et avare et dire qu’il a encore peur de donner ou de partager. La première position dénigre; la seconde exprime la vérité, avec une pointe de compassion. Sous le couvert d’instruire ou de redresser des torts, par respect d’autrui, l’être inconscient cherche à tout prix à trouver un coupable qui n’est pas lui, au lieu de prendre sa part de responsabilité dans une situation ou un événement.


    Le cerveau permet de faire des choix à partir de la banque de données de la mémoire, donc de l’information qu’elle a emmagasinée, de sorte que souvent, il suggère des solutions ou des réponses stéréotypées, répétitives, dans un cercle vicieux. L’intuition, une intelligence innée, n’opère pas à la manière des synapses du cerveau, elle fournit un renseignement à la vitesse de l’éclair parce qu’elle puise dans le Réservoir du Savoir cosmique, auquel chacun est relié par son Centre divin, d’où elle dépasse les limites humaines et fournit des données beaucoup plus inventives et  innovantes. Dès que vous avez le sentiment de connaître une réalité, s’il s’agit d’une connaissance intellectuelle, donc  cérébrale, vous pouvez reconnaître avec certitude que vous entretenez une croyance, plutôt qu’une vérité. En effet, en intuitions, le Savoir véritable surgit des profondeurs de celui qui se laisse être, qui s’abandonne à la Danse cosmique, qui se laisse transporter dans les plans supérieures de la Conscience de l’Absolu, virant simplement de ce qu’il découvre de lui-même, d’instant en instant, par l’intérieur, dans sa multidimensionnalité.


    Dans les événements de la Fin d’un Temps, comme c’est présentement le cas, l’endormi, l’être illusionné, voit la destruction, le chaos et la mort, là où l’être éveillé voit la Vie qui s’intensifie et élève les consciences, exprime l’Ordre divin, par le changement et la transformation de l’Énergie unique qui porte vers plus d’Amour, une plus grande Vérité, une Sagesse plus certaine, une Unité plus évidente.


    Sur le plan évolutif, pour maintenir l’équilibre, il y existe des entités ou des créatures de l’Ombre, des serviteurs de la polarité lunaire, et des entités ou des créatures de la Lumière, des serviteurs de la polarité solaire. Toutes sont au service du Plan divin. Celles-ci œuvrent, chacune à leur manière, à engendrer des cycles de connaissance croissante, ce qui assure l’Ascension progressive. Cette réalité n’implique aucun jugement de valeur, donc ni reproche ni louange. En effet, qui pourrait reprocher à un aveugle de ne pas voir, à un sourd de ne pas entendre, à un endormi de ne pas voir la lumière du jour; à un inconscient de ne pas comprendre. Il y a en qui ont un œil unique pour voir, mais il s’est atrophié, d’où ils ne voient pas encore et, en conséquence, ils ne peuvent pas savoir.


    Lorsqu’il oublie qu’il est un Collaborateur cosmique et un Serviteur du bien commun, un être incarné peut interférer dans l’œuvre des Entités subtiles qui gèrent et supportent la Création. Il ne se soucie guère de dévaster l’environnement ou de le polluer de ses pensées négatives et de ses lourdes émotions. Mais lorsque les Devas, des Serviteurs conditionnés, mais neutres, au nom de la Hiérarchie de Support, laissent agir dans la neutralité les lois de l’Attraction et de la Causalité, ce qui s’appelle la Justice immanente ou la Providence universelle, engendrant le juste retour des énergies à sa source, et que cela lui cause des problèmes, il crie après tous les diables et il jure par tous les Dieux. Mais, Gardiennes de l’Amour et de la Vérité qui rendent sage, ces lois ne stipulent-elles pas que chacun est responsable de sa création, de ce qu’il met en œuvre, consciemment ou inconsciemment, et qu’il doit assumer les conséquences de ce qu’il fait, dit, pense et ressent?


    «Je n’ai plus de convictions ou de certitude; je ne sais plus quoi faire ni quoi penser; je ne sais plus qui croire ni quoi croire, je ne sais plus qui suivre ou accompagner, je ne sais plus où aller, je n’ai plus de moral, j’ai perdu tous mes repères, je remets tout en question. Alors, voilà, je suis enfin disponible à assumer mes responsabilités, à exercer ma souveraineté, à affirmer ma Maîtrise totale, à entrer dans la Vie nouvelle. Il ne me reste qu’à m’abandonner à la Lumière de Vie et à me laisser porter par la Danse de la Création!: il ne me reste qu’à être.»


    Chacun doit s’occuper de sa propre vie. Il doit se garder d’interférer sans consentement ou sans les compétences requises dans la vie d’un autre, de tenter de changer ses idées ou son destin. Tous suivent, à leur manière, la Voie du Retour à la Source. Ainsi, chacun gagne à moins enseigner qu’à donner l’exemple patient et discret, en rayonnant sa vérité, et s’il est appelé à intervenir, il gagne à se mettre au plan de compréhension de l’autre, ce qui est son point de départ expérientiel, sans s’empêtrer dans son drame, en se mettant trop à l’écoute de ses présumés malheurs, de sorte que ce dernier finisse par s’étonner de sa sérénité, de sa force, de sa différence, de son enthousiasme. Même celui qui se croit bien grand ou conscient reste un éternel étudiant sur la Voie de l’Initiation.


    Vivre en être spirituel, c’est vivre constamment en communion avec tout, comme dans un état de méditation, ce qui permet de reconnaître le sens sacré de toute créature et de toute expérience.

       Chacun ne peut témoigner que de ce qu’il a expérimentée et maîtrisé, soit de ce qu’il a réussi à intégrer et à faire partie de lui-même. Ensuite, il doit démontrer, par son mode de vie, les renoncements nécessaires, ses efforts personnels, qu’il peut changer son destin pour le mieux, transformant du coup le monde entier, sans quoi il se discrédite de lui-même. Autrement dit, chacun doit, dans son quotidien, donner l’exemple discret, mais contagieux ou éloquent, du changement dont il est capable pour se rapprocher de l’Être.


    Loin de ce qu’on peut raconter, la communion avec un Maître n’a rien de dépassé puisque le vrai Maître conduit son disciple vers son propre Maître intérieur, s’empressant de s’effacer, de retourner dans les coulisses, dès qu’il l’a trouvé. C’est un fait que les Maîtres spirituels se sont presque tous retirés dans l’invisible pour former la première hiérarchie de Guides planétaires entièrement de provenance du schème terrestre. Cependant, ils ont délégué sur Terre des assistants ou des relais qui continuent de défricher le terrain des consciences et de l’ensemencer, afin de permettre à la Hiérarchie subtile d’accomplir le reste chez ceux qui veulent bien s’aider dans leur quête de la Maîtrise totale. Ils sont difficiles à reconnaître parce que, voilés, leurs méthodes d’enseignement et d’initiation ont aussi changé. Ainsi, il n’y a que les gens plus ouverts ou éveillés qui peuvent les reconnaître, les accepter et les accompagner, tandis que les autres, qui restent perdus dans l’Illusion, parce qu’ils croient en peu de choses et doutent de ce qui les dépasse, croupissent dans le doute, la peur, l’angoisse. Bien qu’il embrasse tous les êtres incarnés de son amour, le Maître avéré ou véritable, n’aide plus que ceux qui acceptent de participer dans la collaboration commune aux œuvres que, d’un autre plan, ils accomplissent sur la Terre. Dès lors, celui qui veut trouver son Maître doit se montrer digne de le rencontrer et de le conserver, ce qui commence par la découverte et l’élimination, en lui, de ce qui fait obstacle à la Lumière, ses pulsions incontrôlées, et se complète par l’activation en lui des harmonies cosmiques. Or, ne peut y arriver que celui qui n’existe plus que pour comprendre les réalités cosmiques parce qu’il a choisi son camp, celui du rayonnement de l’Amour et de la Vérité. L’Amour est le champ d’énergie dans lequel tout existe.


    Les Forces sombres ou adverses agissent toujours par les failles de l’ego ou de la personnalité. Ils s’en prennent surtout aux plus lumineux parce que, s’ils parviennent à les déstabiliser, à entraver leurs entreprises, à les arrêter dans leur élan, ils paralysent un grand nombre d’autres êtres de bon vouloir. Pour s’aider, ils subordonnent, par des manipulations subtiles multiples, des êtres incarnés dotés d’un ego débordant et malveillant, épris de pouvoir, qui ne dédaignent pas la concurrence, la dissimulation et l’exploitation, disponibles à piéger d’autres consciences, ce qui les porte à vivre constamment dans le doute et la peur de perdre leurs avantages et leurs prérogatives. Car ils sont ceux qui peuvent le mieux maintenir leurs semblables dans l’enfermement, en raison de leur l’attrait pour les aspects sensuels de la matérialité, ce qui les maintient dans la dualité. Chacun peut renforcer son bouclier de protection simplement en refusant la peur; en maintenant des pensées et des sentiments élevés et en entretenant des intentions pures; en rayonnant constamment l’Amour pur dans tous ses actes; et, surtout, en ressentant, dans une conviction profonde, que rien ne peut l’atteindre, ne peut le perturber dans ses choix d’engendrer un monde d’Unité dans la fraternité et la solidarité. Il peut encore le renforcer en œuvrant avec l’archange Michaël, le Défenseur de la Conscience christique ou atmique. Il n’empêche que le fait de s’aimer soi-même reste la clé de voûte qui assure la réalisation de son être.


    Dans la présente phase de transformation, chacun peut tout abandonner avec confiance, jusqu’au plus complet dénuement, ce qui fait de la place à son Centre divin, parce que rien de ce qui représente le juste, le nécessaire, l’essentiel ne lui sera enlevé. Il lui suffit de se donner inconditionnellement à la Lumière divine et de vivre dans le moment présent en se laissant porter par le courant de la Vie, en gardant la foi et en cessant de tenter de tout contrôler, quoi qu’il advienne. C’est ainsi que, par un étrange paradoxe, tout être incarné commence à retrouver son pouvoir, qui ne peut devenir sien que s’il fait de lui un être libre et souverain, capable de s’assumer dans ses responsabilités, de se ressourcer en lui-même et de se faire source d’amour, de pardon et de bienveillance pour les autres.


    Les religions amènent leurs fidèles à penser qu’ils sont des êtres impurs, qui gagnent à retrouver leur pureté, mais qui ne peuvent se sauver que par la soumission à leur crédos, à leurs dogmes et à leurs rituels, alors que tout être incarné, créé à l’image et à la ressemblance de l’Absolu, est d’une pureté inaltérable, donc d’une pureté qui ne peut se perdre, se souiller, diminuer, qui ne peut qu’être voilée et oubliée à travers les expériences dans les dimensions inférieures. Celui qui est convaincu d’impureté et de méchanceté n’a pas d’autre ressort que d’œuvrer ardemment à se transformer, à se libérer de ses entraves présumées, des mémoires qui le limitent, des dettes karmiques qu’il accumule, dans la peur de l’échec et de la damnation éternelle. Pourtant, il lui suffit de laisser émerger ce qui l’habite depuis toujours, pur et parfait, son Essence divine, pour qu’il apprenne, non à vivre dans la terreur et l’effort, mais à être tout simplement.


    Ne cherchez pas à être, soyez! L’Être est déjà là, et il ne demande qu’à surgir des tréfonds où vous l’avez confiné, quand vous abandonnez toute quête, toute attente, toute résistance, toute croyance, tout jugement, toute question, tout attachement, bref, toute illusion. Il est probable que le plus difficile, dans la délivrance, c’est de se pardonner à soi-même d’avoir cru que la Vie devait être difficile, éprouvante, pour gagner son ciel. Chose certaine, l’Absolu, qui est tout Amour, n’a jamais jugé ni rien retenu contre la moindre de ses créatures, qui sont ses Enfants bien-aimés.


    S’il tient à chercher, chacun doit le faire à l’intérieur de lui-même, plutôt qu’à l’extérieur de lui, car la Cause précède ou accompagne l’effet. A-t-il été assez répété que chacun est le Créateur et le Sauveur de son monde et de son être? Si tel est le cas, il lui revient en propre de se pardonner, de s’amender, de se ré-harmoniser, en se rapprochant de sa Source divine, en se faisant amour pour lui-même et pour tout ce qui est, en considérant chaque instant comme un précieux présent.

    Nul ne gagne à déplorer ce qu’il est ou ce qu’il lui arrive, au point de rêver de ce qu’il aurait aimé être, d’être quelqu’un d’autre, de vivre une autre vie, car il ne pouvait être que ce qu’il a été et il ne pouvait faire que ce qu’il a fait, selon le plan de son âme. S’il continue à croire qu’il lui reste quelque chose à regretter, il lui restera le loisir de se réincarner un jour, après sa transition, afin d’explorer d’autres aspects de son Être total plus conformes à ses attentes et à ses aspirations, s’il n’a pas déjà, dans une autre vie, mené pareille expérience. De toute manière, tel est le pouvoir de l’être humain, qu’il peut tout changer, à tout moment, dans la mesure qu’il n’y a pas une autre liberté d’impliquée dans son projet. N’est-il pas le Maître incarné, mais voilé, qui peut danser dans la Lumière totale sans craindre quoi que ce soit, donc en accordant sa confiance à tout? L’Univers ne possède d’hostiles que les monstres que chacun peut s’engendrer.

       La foi ne consiste pas à croire sans voir, à exprimer une croyance consciente, elle résulte de la certitude répétée de l’expérience ou l’Intuition d’une vérité qui n’a pas besoin, de sa part, de démonstration ni de justification, parce qu’elle ne peut s’exprimer en mots ni se partager avec autrui.

       La science donne de plus en plus d’évidences de l’existence d’une Cause supérieure et intelligente à l’origine du Cosmos et du Monde.  Mais il reste des sceptiques qui ont besoin de leur état d’athée pour assouvir sans frein leurs fins, souvent peu louables, comme l’hédonisme, d’égocentrisme, de jouissances multiformes, d’esprit libertaire.  Sauf que, à tout être qui affirme, pour vous embêter, que vous ne pouvez démontrer l’existence de Dieu, vous pouvez toujours lui rétorquer qu’il ne peut pas davantage démontrer qu’il n’existe pas.

       Chacun doit chercher en lui-même, plutôt qu’à l’extérieur, ce qui cause et entretient son mal être, car il est le créateur et le sauveur de sa réalité, d’où c’est à lui de trouver l’erreur, de se la pardonner, de s’amender, en se rapprochant de sa Source divine, en se faisant amour pour lui-même, plutôt que juge et accusateur, et en vivant chaque instant qui passe comme un présent, non comme une corvée ou un drame.

       L’être d’Amour se signale par le fait qu’il sait faire le premier pas seul, s’il ne trouve pas de compagnons pour l’accompagner.  Et il sait que, en se plaçant ainsi en première ligne, il pourra essuyer la pire des attaques de l’Ombre.  Rien ne l’empêche d’avancer en toute confiance, se laissant porter par la Vie, parce que ses expériences du passé, même les pires, ne l’ont  pas empêché de se retrouver là où il est, toujours à l’œuvre, elles l’on simplement, en quelque sorte, blindé.  La différence entre un Serviteur de l’Amour, c’est que rien ne le décourage.  Même s’il tombe au plus bas, il se relève, panse ses blessures et se remet à la tâche.  Il n’a pas d’attentes, surtout  pas mercantiles ou affectives, il sert un But, peu importe les conditions : l’amélioration du destin de l’humanité et de sa planète d’accueil, le Retour de tous dans la Félicité et la Plénitude du Foyer originel.

       La Marque de l’Élu, de l’Oint du Christ, se retrouve à son front.  Il s’agit d’un symbole vibratoire, d’un triangle d’une couleur blanche uniforme ou, parfois, ponctué d’irisations tirant sur le jaune ou le violet, qui peut, par moment, présenter la pointe vers le haut ou vers le bas, selon l’activation des lignes.  Il s’agit du Sceau, d’un signe de ralliement, qui a marqué pour lui la fin de l’enfermement et qui révèle une fréquence électromagnétique précise, qui détermine sa position dans la Hiérarchie synarchique invisible.  Comme nul ne peut tricher, il n’y a que cet être qui peut parler au nom du Christ et vraiment contribuer à la Résurrection et à l’Ascension de ses semblables.

       Le but véritable de la méditation reste fort simple, il invite à entrer dans un état immobile de conscience sereine, celui de l’Unité qui permet de dire : «L’Absolu et moi ne faisons qu’UN!»  C’est dans cet état d’Unité qu’un être découvre son omniscience, son omniagence, son omnipotence, son omniprésence, sa Perfection éternelle.  Tout le reste n’est pas méditation, mais intériorisation, introspection, tour de manège mental, élan émotionnel, errances inutiles, fuite dans l’Irréel.  Plus un être gagne par là en compréhension amoureuse de lui-même et du Tout, plus toute solution de paix efficace surgit facilement, souvent spontanément, à travers lui.  À toutes les questions, il trouve les réponses, puisqu’il suffit qu’il les laisse émerger du fond de lui-même jusqu’à sa conscience d’Éveil.

       Si vous voulez évitez le sacrilège et la diffamation, veillez à ne partager vos perles qu’avec ceux qui savent les apprécier à leur juste valeur.

       Les difficultés de la vie aident autant à découvrir les blocages et les résistances et à confirmer les vrais amis qu’à comprendre personnellement ce qui représente les vraies richesses ou les véritables valeurs de l’existence.

       Celui qui a embrassé l’Esprit d’Amour et de Vérité s’attire la solitude parce que, désormais libre et souverain, il s’est rempli d’une nouvelle sagesse qui lui révèle les vrais valeurs, celles qui transcendent les dogmes religieux, les règles sociales, les traditions populaires, les prescriptions de toutes les institutions humaines.  Autrement dit, il ne se reconnaît plus qu’un seul et unique Maître, l’Absolu divin, s’abstenant de servir des vérités mortes ou statiques et de succomber aux conditionnements ambiants, auquel il n’obéit plus.  Il fait partie de ces rares êtres conscients qui ont choisi la meilleur part, la participation à la Famille de Dieu, lancé dans une expérience de découverte infinie de la Vie éternelle, un choix qui n’intéresse que peu ceux qui sont perdus dans le matérialisme et les jouissances, donc qui préfèrent encore se comporter comme des endormis et des enténébrés et obéir au principe : «Tout le monde le fait, fais le donc!».  Celui-là préfère défendre son confort, maintenir le statu quo, tout remettre le reste entre les mains des divers paliers de gouvernement.

       La seule chose qui vaille vraiment dans la vie, c’est d’incarner l’Amour et de le partager avec toute la Création.  C’est ainsi qu’un être incarné revêt son Habit de Lumière et qu’il parvient à vivre simplement, heureux, serein, harmonieux, à se conformer aux lois de la Nature et aux Principes cosmiques.

       Voilà une bien drôle de manie que d’élever au statut d’idoles des figures populaires des sports, des spectacles et d’autres sphères puisque chacun détient la même valeur dans la Famille humaine.   Dans une chaîne sans fin, ce que l’un est dans une incarnation, l’autre l’a été ou le sera dans une autre.   Alors, à quoi d’autre peut tenir la Gloire, si ce n’est du degré d’Éveil?

       L’être humain aime tourner dans ces cercles vicieux, tourne en rond autour de lui-même.  Il fait le tour de la montagne, car bien peu pensent à la gravir, en raison du courage et de l’énergie que cela requiert.  Il aimerait vivre un plus grand bonheur, mais il ne veut rien changer ni perdre de ses acquis, de ses conditionnements, de ses comportements.  Même quand il pense créer, il se concentre sur les conditions de réalisation de sa nouvelle vision au lieu de le faire sur la vision réalisée.  Tellement habitué de tout contrôler, il choisit les moyens de réalisation en lieu et place de l’Intelligence universelle au lieu de laisser l’Univers lui apporter les nouveaux éléments indispensables, qui souvent échappent à son Savoir, à son imagination, à son entendement, de toutes les manières possibles dans la Perfection divine.

       La souveraineté consiste à se percevoir comme l’autorité et la puissance suprêmes dans son univers, donc comme une autorité qui ne dépend d’aucune autre, à part l’Absolu, et qui détient tous les pouvoirs.  En spiritualité, en plus simple, on peut la considérer comme l’aptitude de prendre des décisions conformes aux appels de son cœur et à ses aspirations, plutôt qu’aux attentes des autre.

       Si vous tenez à vous confirmer que les temps changent, n’en cherchez pas les signes et les indices surtout dans les actualités, car les transformations, aux plans social, politique et religieux, restent encore trop intimes et discrètes, difficilement perceptibles.  Veillez plutôt à le discerner dans le changement d’atmosphère, partout où vous rendez dans le monde, et, plus près de vous, dans le quartier de votre ville ou le coin de votre village, ce changement qui porte à un plus grand désir de collaboration entre le gens, en commençant par les êtres qui vous entourent, mais aussi dans le rapprochement des membres des diverses communautés qui cherchent de plus en plus le bien commun, chez les étrangers qui apprennent à se sourire.  À votre endroit, peut-être cela s’exprime-t-il chez le chauffeur d’un taxi qui se montre plus affable que jamais, chez une caissière qui semble n’avoir d’intérêt et d’attention que pour vous, chez les commerçants qui se font plus gentils et généreux, chez les amis qui se font plus sensibles les uns envers les autres.  On sent encore ces changements chez les chefs de file qui œuvrent avec plus d’empathie et de compréhension à l’établissement de la paix, chez les hommes politiques qui en viennent à croire que l’intervention militaire ne doit plus servir qu’en dernier recours lorsque tous les autres moyens ont échoué, chez les penseurs qui osent soulever ouvertement les questions les plus délicates des droits humains.  Le changement, c’est l’Amour en expansion qui le produit.  Cet amour commence par soi, pour ensuite atteindre les autres, tous les autres.  Plus un être devient amoureux, plus il devient compréhensif et compatissant et plus il découvre que les solutions de paix et d’harmonie surgissent d’elles-mêmes des tréfonds de son être.

       L’ego, c’est la personnalité, le petit moi.  Il représente l’identification à la réalité et à l’image qu’un être se fait de lui-même, se régénérant sans cesse dans l’adoption d’une nouvelle image de ce qu’il est, quand il se compare subtilement à ceux qui l’entourent, en dégageant une notion d’infériorité ou de supériorité, ce qui le garde dans la concurrence et l’imitation.  Il amène à tenter de ressembler à un autre à forcer l’autre à se conformer à son image, présentée comme un idéal, et pourquoi pas, l’idéal.  Et c’est peut-être dans les cercles religieux et spirituels qu’il s’exprime avec plus de force et de subtilité, quand il porte à s’identifier à un enseignant ou à dépasser ou à le confondre;  à s’attacher mordicus à une conception particulière de la spiritualité;  à se exprimer la ferveur du débutant ou le prosélytisme de celui qui croit ses croyances supérieures.  Chacun gagne à vivre dégagé de l‘image qui semblerait affirmer qui il est, puis qu’il n’en a pas besoin.  Pour chacun, il vaut mieux être qui il est vraiment que l’image de ce qu’il croit être, car il retrouve alors son naturel, sa spontanéité.  Il parvient plus facilement à se relier à sa Source divine interne parce qu’il a éliminé les masques, les filtres, les reflets, les apparences qui épaississent le Voile d’Illusion e donnent l’impression d’être oublié de Dieu et coupé des autres.  Plus un être nourrit son ego, plus il s’enfonce dans les conditionnements mécaniques, s’établit sur la défensive, réagit durement;  plus aussi il tient à son image, à ses positions, à ses croyances ce qui le porte aux jugements sévères, au rejet puissant, à la répression de ceux qui n’acceptent pas ses diktats.  Le plus grand problème, c’est que l’ego entretient la conscience du moi séparé, ce qui rend individualiste et égocentrique.  Dès lors, un être ne craint rien de moins que de disparaître, de connaître une fin, d’où il se bat sans cesse pour survivre et se démontrer qu’il continue d’exister, qu’il est indélogeable, ce qui incline à l’élimination plus ou moins adroite de ce qui semble le menacer, de ce qui lui bloque la voie, de ce qui le fait souffrir, de ce qui lui paraît indispensable, d’où il élabore furtivement un plan d’action visant à supprimer de son expérience ce qu’il craint.  Du coup, au lieu de faire disparaître ce qu’il redoute, il le renforce, recréant sans cesse ce qu’il cherche à éviter.  Voilà comment un être incarné s’enfonce toujours davantage dans les ténèbres et qu’il finit par vivre dans un drame qui s’amplifie et se régénère sans cesse tant qu’il n’a pas le courage et la patience de le remettre son ego à sa place pour engendrer plus d’espace à son Centre divin.   Nul ne peut être heureux si son ego, qui entretient la pulsion de survie, ne s’accorde pas au plan de son âme.  Car ce n’est que lorsqu’un être abandonne ses motivations de survie qu’il peut commencer à vivre vraiment!

       Vous cherchez à connaître le But, dans le Monde nouveau : il ne consiste en rien d’autre que de sortir de soi pour se joindre aux autres afin d’engendrer la Force synergique d’un but commun : l’Unité dans l’Amour et la Vérité.

       Dans la présente phase ascensionnelle, les commentaires, les conseils, les enseignements, les «guidances» non sollicitées briment le libre arbitre d’autrui, ce qui engendre des conséquences liant plus fortement à la dualité.  Pendant qu’un être s’en remet aux suggestions d’un enseignant, pour guider sa vie, il se prive de plonger en lui-même pour développer une relation plus intime avec son Centre divin qui, se rapprochant de lui, active ses facultés latentes et lui révèle ses propres trésors.  C’est ainsi seulement qu’il peut découvrir qu’il porte tout en lui.  Ainsi, celui qui accepte de prendre en charge un autre être, sur le plan spirituel, devient une entrave à l’expansion du Noyau sacré d’un être.  Celui qui continue d’enseigner ne peut le faire que parce que, d’une manière ou d’une autre, il y trouve un intérêt personnel plus grand que le service qu’il croit rendre à celui qu’il dit aider.  Espérons qu’il ne s’agisse pas d’abord d’un motif mercantile, d’une propension à dominer ou d’un besoin de se sentir indispensable dans la vie d’un autre, ce qui ne pourrait que faire régresser et plonger dans les ténèbres dont il tente d’aider l’autre à se sortir.  Présentement, le meilleur enseignant, c’est celui qui sait se présenter en modèle, sans s’en savoir un, parce qu’il se contente d’être qui il est, de rayonner l’Amour et de savourer l’expérience de participer à la Création.  Celui-là fait de sa vie un Service dédié à l’Un.

       Dans un moment de colère, vous entrez dans un état d’indignation et de ressentiment, donc de lutte, de combat, d’opposition, vous ne pouvez que juger et condamner, vous faisant juge et partie, recourant à deux poids et deux mesures, d’où vous aggravez la situation que vous tentiez d’ajuster ou d’harmoniser.  Dans une situation de conflit, il n’y a rien de pire que de tenter de se parler sans préparation.  Car, dans la discussion, le mental, créateur de l’ego, ne peut que s’efforcer à convaincre l’autre à tout prix, ne cherchant qu’à dominer, à  maintenir son pouvoir, à établir sa supériorité, ce qui l’amène à chercher à vaincre l’autre, quitte à le blesser ou à le détruire.  Le cœur propose plutôt de régler ses litiges autrement, soit à partir d’un autre plan.  Il suggère d’entreprendre un dialogue subtil avec l’autre, de lui expliquer amoureusement, par le truchement de son Centre divin, son point de vue, avant de le rencontrer de de revenir verbalement sur le point de division.  Il suggère même d’éviter de fixer un rendez-vous avec l’autre pour reprendre le dialogue, laissant l’Univers produire ce face à face nécessaire, au moment le plus opportun.  Car à ce moment, dans leur intimité profonde, l’un et l’autre auront été préparés à faire preuve d’ouverture, d’empathie et d’équité.

       Si vous vous croyez la victime d’attaques des Forces sombres ou de parasitage subtil, appelez Michaël et demandez-lui de vous revêtir en permanence de son Manteau bleu de protection et d’activer en vous l’Épée de Flamme bleue.  Ensuite, appelez Astrée et demandez-lui de mettre en place autour de vous le Cercle de la Flamme bleue et de l’activer en permanence.  En passant, l’Épée symbolise l’Amour exprimé dans la Vérité qui confère la Sagesse.  Ce symbole n’a rien d’agressant, puisqu’il exprime d’abord la Langue de Dieu qui exprime, de façon douce, mais incisive, son Verbe divin, doté de tout pouvoir.  Dès lors, par sa lame ondulée, Excalibur, l’Épée de la Flamme bleue de Michaël, exprime les vagues énergétiques du Verbe divin que, à titre de Gardien de la Conscience christique et Protecteur de l’humanité, cet Archange oriente vers le système solaire et vers la Terre.

    © 2016, Bertrand Duhaime (Dourganandâ).  Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur : www.larchedegloire.com

     

     


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